Plans de gestion de crise

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Il existe plusieurs niveaux de plans de gestion de crise, mis en place par l’état, la sécurité civile, les communes, mais aussi les organismes et entreprises privées couvrant chacun des risques spécifiques.

Les plans institutionnels 

Les plus connus sont sans doute les plans ORSEC (Organisation de la Réponse de SEcurité Civile), sous l’autorité d’un préfet ; ils sont organisés par type d’événement (inondation, cyclone, accident, etc.) et par zone géographique (zonal, départemental, maritime, etc.).

A l'échelle locale, ce sont les PCS (Plan Communaux de Sauvegarde), qui doivent être mis en place par chaque commune soumise à des risques majeurs. Ils organisent la réponse de la commune aux aléas, afin d'assurer la sauvegarde des personnes et des biens, en complément du secours assuré par les services d'urgence (Services Départementaux d'Incendie et de Secours, Services d'Aide Médicale Urgente).

Les plans sectoriels 

Il va de soi qu’un hôpital n’a pas les mêmes préoccupations qu’un site industriel classé Seveso, un aéroport international ou un Opérateur d'Importance Vitale. Chaque secteur a donc développé ses propres plans de gestion de crise et son vocabulaire propre :

• Dans le médical, on parle de plan blanc, plan bleu, plan canicule ou de plan ORSAN.
• Dans l’industrie, ce sera un POI (plan d’opération interne), PUI (plan d’urgence interne), PPI (plan particulier d’intervention), etc.
• Pour les systèmes d'information et de communication, on parlera de plan de gestion de crise cyber, de PCI (plan de continuité informatique), ou de PRI (plan de reprise informatique).

Les composantes communes des plans de gestion de crise

Tous ces plans de gestion de crise ont des composantes communes :

• La gestion de l’alerte
• La mobilisation des personnes et des moyens
• L’information des parties prenantes (en interne ou plus largement en fonction de la situation et des risques)
• La coordination des opérations

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